Ici vous pourrez vous informer sur le développement du projet qui est toujours en cours de production - l'illustrateur illustre à en brûler ses crayons de bois. La relectrice relie a s'en imprimer la rétine. Et l'auteur désespère de réécrire. Ici, vous pourrez nous joindre facilement et nous adressez vos commentaires ou questions. Enfin, ici, vous pourrez échanger avec nous sur les diverses choses qui tourne autour du projet.
Je vous laisse avec le dernier texte que nous avons publié sur le facebook en guise d'introduction. Une sorte de lettre d'intention décrivant nos trois influences principales

"Le Complexe du Croisé est un jeu de rôle papier s’inspirant de l’esthétique des comics super-héroïques américains, de la description des possibles de la science-fiction et d’un arrière-monde issu du fantastique d’épouvante. Sans se limiter à un hommage à l’Age d’or des comics, ou à une retranscription de ses codes dans un environnement moderne, Le Complexe du Croisé s’essaye à une réappropriation des codes qui marquent le genre du super-héroïsme et l’intègre à ses mécanismes de jeu et à son univers. Les héros ou criminels masqués ne représentent pas la majorité des surhommes, ni même des hommes, qui ont majoritairement préféré des vies moins dangereuses et moins aventureuses. C’est ainsi que s’initie l’exploration de notre monde plus quelque chose. Les joueurs exploreront un possible de la science-fiction, aussi extravagant soit-il. Cela permet aux joueurs et meneurs, peu enclins à apprécier les thèmes super-héroïques, de profiter du reste de cet univers, ne perpétuant pas la tradition du héros costumé, qui date du début du XXème siècle. Certains pays, mais aussi certaines métropoles américaines, y ont su employer la méta-humanité de manière moins flamboyante et de manière beaucoup plus rentable. Il demeure, tout de même, dans cet univers, un point troublant qui pourrait a priori ne pas être remarqué, dans un monde où des hommes volent depuis 1887. Il y existe une cause à l’inexplicable, où la réalité des exploits des Homo Sapiens Imperator est irréfutable. Certaines choses scandaleuses, certains phénomènes révulsants, demeureront inconcevables et ne pourront se satisfaire de la surhumanité comme seule explication. L’épouvante psychologique apparaît, saisissant d’effroi même les êtres les plus puissants, délitant les personnalités, travestissant les identités et transfigurant les âmes.
Cet improbable mariage offre un univers contemporain et vraisemblable, composé de multiples lieux, parcourut d’une foule de personnages, et animé d’une myriade d’événements. Celui-ci rend un hommage détourné mais sincère aux influences précédemment citées, mais également aux réalités qui agitent nos sociétés. Il n’est pas question d’une ère héroïque, même si les mouvements d’autodéfenses masqués ont succédé aux traditions des héros costumés. Il n’est pas question non plus d’un bond technologique, même si les capacités exceptionnelles de ces surhommes ont su inspirer savants et artistes. Il n’y a nulle bataille pour le bien et la justice comme le raconte le Midnight Paper. Il n’y a que des êtres exceptionnels utilisés pour obséder une société par l’exceptionnel, par le toujours plus et par la consommation. Il y a des intérêts et leurs agents qui les défendent. Et il y a ceux qui sont écrasés par ses pressions aux points de se tasser, misérable, et ceux qui n’en peuvent plus, refusent leurs places, rejettent jusqu’à la morale ou la loi et agissent. Dans cet univers, il y a, comme dans les gares, ceux qui marchent sur les autres et ceux qui étouffent, ceux qui réussissent et ceux qui cèdent au complexe du croisé."
A bientôt chères lectrices et lecteurs.