Kenavo, les gars. De retour de Bretagne et chargé à bloc. Alors Tova, on godwine sur mon dos pendant mon absence?
Sur le rapport JdRL/spectacle, tout a été dit par kob', mon éminent collègue en ce domaine. Ouaip, bosser pour la gloire motive un moment mais n'est jamais suffisant quand il faut manger sa tartine de merde pendant cinq, vingt ans ou plus avant de "réussir".
Car il est ici question de réussite en fin de compte. Or qu'est-ce qui est le plus important pour réussir, ses études? son
kouign amann? sa carrière? sa partie? À l'échelle de l'univers, ça ne ressemble même pas au pet d'un astéroïde. Mais à l'échelle humaine, tout est affaire de valeur et à la manière dont un individu jouera sa pièce, son rôle ou maitrisera sa partie on les reconnaitra.
En tant qu'artiste, je ne désespère pas de percer et de faire mon trou. Mais quel en sera l'intérêt si, ayant raté mon objectif, je n'ai pas eu entretemps des satisfactions, éphémères certes mais enrichissantes sur le plan personnel? De même dans une partie de JdRL (histoire de rester collé au sujet), quel est l'objectif principal? De quoi a-t-on envie qu'on se souvienne de nous si on meurt demain? Qu'on était un type sympa, plein d'humour ou bien un MJ psychorigide à tendance paranoïaque?
Pour Tova:
