Footbridge a écrit:Pas forcément, justement tout l'intérêt de ce genre de scénario en apparence "classique" est d'essayer de le revisiter de fond en comble et de surprendre les joueurs au moment où ils s'y attendent le moins...
Et donc, en fait, tu ne fais pas le scenar
C'est l'exemple typique de l'héritage à Chtulhu : Le joueur SAIT que la maison que lui lègue son grand-oncle-hermite-un-peu-bizarre est FORCEMENT hantée, mais son personnage va quand même aller la visiter avec le notaire et quelques-uns de ses amis
mais un autre scénario.
Et donc, comme le scenar est différent, les joueurs ne font plus la même chose. Donc, ils n'ont plus besoin de faire semblant que leur personnages ne savent plus. Donc, ça n'a aucun rapport avec ce qu'on disait...
Mais, oui je suis d'accord avec toi : l'objectif c'est de surprendre les joueurs.
Je ne sais pas depuis combien de temps vous jouez avec les mêmes joueurs. Les gens avec qui je joue, dès le départ d'un scénario "héritage maison" vont se dire :
1 - ce n'est pas le basique, le mj n'oserai pas se foutre de notre gueule comme ça (sachant qu'ils seraient obligatoirement déçus, ce qui n'est pas mon objectif)
2 - bon, combien de niveau d'interprétation du concept va-t-il avoir choisi ? On rentre dans le "nous savons qu'il sait que nous savons qu'il sait..." Si je m'arrêtais à un juste une inversion (maison hantée/bénéfique), l'intérêt du scénario durerait 1 heure grand maximum, pas plus.
3 - l'avantage, c'est que leur brainstorming sur le nombre de tiroirs dans l'histoire va me permettre d'en découvrir certains auxquels je n'avais pas pensés. Et parfois de les utiliser !
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.
Courteline, georges