Elvan49 a écrit:Bonjour Lupin,
En effet.
lupin a écrit:... Je vois quand même (au moins) un effet, cela immobilise l'argent des contributeurs le temps que le financement participatif soit terminé...
Je pense que ça fait parti du modèle éco de Ulule. Pendant qu'ils immobilisent l'argent, je ne serai pas surpris d'apprendre qu'ils le font fructifier. Ce qui fait qu'il n'y a jamais de réelle opération blanche pour eux. Ça n'enlève rien à la qualité de leur service, mais ça nous rappelle qu'on est dans un monde où tout à un prix...
Cordialement,

Non non, l'argent des contributeurs n'est pas encaissé avant la cloture du CF (et il n'y a pas d'effet bancaire chez le souscripteur).
C'est une fois que l'argent est viré à l'éditeur qu'il est immobilisé - mais en fait, même pas : il sert à payer le travail de création. Simplement l'éditeur l'a avant de sortir le produit et pas après.
uant au risque que je fais prendre par la souscription aux acheteurs, il n'y en a pas
Ils courent le risque que le projet ne sorte pas et qu'ils doivent entrer dans de longues procédures pour récupérer leur argent. Même si l'éditeur est honnête (ce dont je ne doute pas) le remboursement peut prendre "assez" longtemps.
ref. Je ne pensais pas lancer une énième offensive contre les éditeurs qui utilisent ce procédé.
Je te prie de ne voir dans les quelques messages postés ici aucune offensive (ni les miens, ni ce que je peux lire des autres). Le CF est devenu "mainstream" sur le marché du jdr (et sur d'autres).
Simplement, il me semble que tu sous-estimes les effets mécaniques qu'induit la souscription : l'inversion du risque.
Dans un financement classique, l'éditeur avance les fonds et les acheteurs jugent sur produit fini. Tranquille pour les acheteurs, tendu pour l'éditeur.
Dans un financement participatif, l'éditeur (avance moins* les fonds) reçoit le produit de la vente à la clôture du financement et les acheteurs jugent sur ce que l'éditeur dit du produit. Moins tendu* pour l'éditeur, risqué pour les acheteurs.
Incidemment, ça fait une étude de marché haut-de-gamme (puisque tu as directement ton public potentiel et les tunes qu'ils sont prêts à y mettre).
On compense en général le risque pris par les acheteurs et l'investissement que représente leur dépense (ils paient 6 mois à 1 an plus tôt) par des goodies, des exclusivités, et des ouvrages généralement plus élaborés que par des financements classiques.
* parce qu'en réalité, c'est toujours une oeuvre de création, qu'on peut toujours avoir des surprises, et que si l'éditeur est prévoyant il a lancé le projet avant le lancement de la campagne de financement - en tout cas, s'il veut avoir de la maîtrise sur les délais. Donc il a déjà pris un risque financier.
Au passage, puisqu'on parle de risque, ça veut dire quoi, "l’auteur (votre serviteur) doit participer à « la prise de risque »" ? Que tu dois faire la communication pour le financement, ou autre chose ?