Kakita Inigin a écrit:C'est dire si ça convient bien pour Ambre.
Cela dit, à te lire, je préfère que tu dises que tu animes des parties de Fate dans le contexte (background pour les puristes

Tu trouveras que je chipote mais il y a des nuances sur lesquelles je ne suis pas près de m'asseoir.

En ce qui me concerne, je trouve qu'Ambre est un jeu hors du commun. On peut le dénaturer avec d'autres système de règles mais ce n'est plus Ambre... c'est un tout autre jeu.
Au passage, ma façon de mener à Ambre est assez particulière (et, d'une certaine manière, un tantinet narrativiste... mais je me trompe peut-être... à toi de me dire).
- A la création du personnage, chaque joueur me raconte son personnage (passé, présent et aussi le "plan de carrière" souhaité). A cela je rajoute un tirage de carte pour rajouter un oracle (que je suis seul à connaitre) et donner un petit coté aléatoire à la création. Ils ont toute latitude pour créer les personnages de leurs rêves.
- Lorsque j'ai tous les éléments en main (les personnages des joueurs et aussi tout le contexte d'Ambre), je concocte une situation de départ (relativement problèmatique) qui cause la rencontre des personnages. Ces derniers vont faire connaissance, se découvrir... Chacun se présente, se raconte un peu tout en gardant une grande part de mystère. Puis la situation étant problématique, il faut la faire évoluer vers un retour à une certaine stabilité. Ce faisant, les joueurs sont (à leur insu) propositionnels. Je reste ouvert à tout ce qu'ils peuvent élaborer ce qui me permet de nourrir l'histoire en conséquence.
- A la fin de la séance de jeu, chaque joueur rédige son journal intime dans lequel, il me raconte ainsi, la suite de l'histoire de son personnage (ses doutes, ses soupçons, ses idées, ses peines et bonheur...).
- Après m'être imprégné de tous ces récits, je laisse venir à moi la situation suivante (il faut une très grosse dose de lâcher prise et beaucoup de ressenti/instinct). C'est là, je crois, la chose la plus importante... je ne décide de rien (avec mon mental, j'entends). Je suis spectateur autant qu'acteur.
- Lors de la séance suivante, charge aux joueurs de continuer à faire évoluer la situation que je leur présente et charge me revient d'animer la séance (certes en ayant à l'esprit mon petit pronostic personnel sur l'issue qui pourrait se dessiner


Ce jeu d'aller et retour entre le MJ et les joueurs, où chacun raconte, où chacun apporte sa contribution à l'histoire qui se crée... c'est bien une forme de narrativisme, non ?