Ce n’est un secret pour personne, il y a jeu de rôle et … Jeu de rôle.
Si le domaine du jeu de rôle et ses dérivés connexes est vaste, il y a une forme de guerre culturelle dans nos rangs en ce qui concerne ce qui est un jeu de rôle ou non (je restreint ce sujet aux jeux de rôles sur table)
En fait le débit du schisme daterait soit des théories forgiennes, soit encore plus tôt des premiers jeux de rôle à système minimaliste comme Hurlements ou Maléfices, des jeux où l’histoire prédomine sur le système de jeu (encore que pour Maléfices ce ne soit pas forcément avéré)
Après les premières versions de D&D étaient plus proche du jeu de combat avec figurines que l’image qu’on se fait du jeu de rôle, notamment en France.
Ensuite même D&D a évolué avec parfois des retours en arrière malheureux (la 4e) ou un mise en abîme ludique avec des systèmes de combat de masse ou de skirmish propres à cet univers.
Ensuite vient la façon de jouer. Je ne vais pas reparler des outils de protections émotionnels mais ça fait parti de ces nouvelles façons de jouer. Comme les jeux « sans MJ » pour une répartition des responsabilités de jeu ou pour des raison idéologiques (!)
On a aussi des jeux rapides nouvelles générations avec une mise en place ultra rapide pour passer un bon moment rapidement : des jeux « apéros » mais, s’ils appartiennent au large microcosme du jeu de rôle on est loin d’une partie de Warhammer, Daredevil ou Delta Green.
Il serait peut être temps de faire une sorte de classification des différents types de jeux : du pousse figurine avec un quasi absence de RP aux jeux narratif sans MJ et parfois sans systèmes (!). (A moins qu’une telle classification n’existe déja ? )
Je vais tâcher de faire une sorte d’échelle baromètre dont le but n’est pas de juger de la qualité des jeux en question, mais plûtot d’identifier dans quelle galaxie les mettre et dieu sait que le monde du jeu de rôle est assez large pour que tous y trouvent place et qu’on évite les querelles intestines sur ce qui n’est, ou pas, un jeu de rôle.
Bon bien sûr mon message est à prendre au second degré ! A te lire j’ai eu envie de te partager cet article sans prétention, au cas où il puisse nourrir ta réflexion.
Un vaste sujet! Personnellement j’ai arrêté d’essayer, d’autant que ma connaissance des JDR est bien trop limitée pour cela.
Oh et sans compter Buffalo Castle de 1976, un JDR qui se joue seul. Ou En Garde! de 1975 qui se joue à 2 sans arbitre ni « maître de jeu » et dans lequel on joute à l’épée autant qu’on organise des sauteries pour le tout Paris de l’époque. Traveller én 77 qui propose aussi du jeu solo, *Gangbusters * en 82 dans lequel " Le juge d’un jeu sert d’arbitre. Il aide à maintenir l’action en mouvement et joue les rôles de tous les PNJ que les personnages joueurs rencontrent. Les fonctions du juge pour un jeu Gangbuster sont expliquées plus loin dans ce livre de règles. Vous n’avez pas besoin d’un juge pour jouer. De nombreux jeux passionnants peuvent être joués sans juge.
J’ai découvert il y a quelques mois Münchhausen, un JdR sans MJ dont le système de partage de narration repose sur le talent narratif et… le toast.
Un coup à finir bien grisé…
Je rêve depuis d’y jouer mais peine à trouver candidats…
Alors s’il faut le classer, je dirais « JdR à boire ».
Et je pense sincerement qu’il est seul dans sa catégorie !