Doit-on répondre à tout le monde sur les réseaux sociaux?

Doit-on répondre à tout le monde sur les réseaux sociaux ?

Connaissez-vous la Loi de Brandolini ?

J’espère que oui ! Elle a m’a permis de préserver ma santé mentale plus d’une fois sur Internet, et je m’en sers tous les jours depuis :wink:

Question simple : doit-on répondre à une personne quand elle vient de raconter quelque chose de faux ? Ou doit-on laisser couler ?

Allez, avouez que ça vous arrive de vous faire piéger sur les réseaux sociaux…

La définition : « La quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d’un ordre de grandeur a celle nécessaire pour les produire. » Ce qui signifie que si dire une idioties prend 5 secondes, il faut presque 1 heure pour expliquer pourquoi c’était le cas !

Quand doit-on répondre ?

Grossière erreur si vous pensez que « tout le monde mérite une chance » !

Évidement… ça dépend. Mais, quand même. On vous donne une petite métaphore pour y réfléchir :

« Parfois, discuter avec un imbécile, c’est comme essayer de jouer aux échecs avec un pigeon. Tu as beau être très fort aux échecs, il arrive, renverse les pièces, chie sur l’échiquier et s’en va avec l’air supérieur comme s’il avait gagné. »

Tout est une question d’équilibre entre le temps passe et ce que vous cherchez à accomplir. Ainsi pour gagner en notoriété ou mettre a mal un opposant … mais dans la majorité des cas, c’est ‹ NE RIEN FAIRE › qui doit l’emporter si le gain est moins important que le coût en énergie !

Nuances …

Cependant, il faut savoir que sur les réseaux de nombreux internautes lisent et sont silencieux. Et, nous devrions donc prendre le temps de corriger la désinformation. Sait-on jamais, notre discours pourrait convaincre nos lecteur silencieux, leur apprendre quelque chose et nous n’aurons de ce fait pas perdu notre temps !

Merci à @bonpote pour l’idee de cette article et les references :vulcan_salute:t2::vulcan_salute:t2:

1 « J'aime »

Effectivement, mais on risque aussi de se voir donner une image de petit juge, car si certains sujets c’est l’affect et non la raison qui prédomine (et c’est bien regrettable).

C’est comme ça qu’on se retrouve aussi avec des gourous à moitié vociférants (mais uniquement sur le net, en IRL ils sont étrangement silencieux ^^) suivi de leur petite cours d’idiots serviles prompt à répandre leur bonne parole.

Et c’est là le paradoxe : quand tu démontes leurs arguments, et faits, bidons la première défense sera de te faire passer pour un fâcheux (facho ?) en tentant de décribiliser ton image virtuelle auprès du plus grand nombre.

Du coup beaucoup préfèrent laisser pisser plutôt que de s’engager dans une shitstorm qui en fait n’en vaut pas peine au bout du compte.

1 « J'aime »

Ah bah bravo.

Déjà de lancer un sujet dans un périmètre qui m’intéresse grandement - et tu le sais - et de placer une citation très redoutable avec (dans sa version la plus classique) :

Argumenter avec des imbéciles, c’est comme jouer aux échecs contre un pigeon. Peu importe votre niveau, le pigeon va juste renverser toutes les pièces, chier sur le plateau et se pavaner fièrement comme s’il avait gagné.

Je crois qu’il convient de garder raison, comme dirait l’autre.

Plus sérieusement face à une com aggressive, je dirais qu’il faut respirer un grand coup et laisser passer plusieurs heures voire une journée. Ca peut éviter de céder la place au cro-magnon (1) qui sommeille en nous. Prendre de la distance et éventuellement ne pas prendre les choses personnellement ou trop à coeur. Par exemple, la FFJdR est une personne morale avec un CA composé de personnes physiques. Ainsi, les critiques envers la FFJdR ne sont pas à prendre personnellement mais une critique à une entité plus générale.

« Autoriser » l’autre à avoir une avis différent du notre. Quand je dis « autoriser », il ne s’agit pas de dire que l’autre a besoin de notre permission pour (mé)dire, mais plutôt d’imaginer que les gens ne se lève pas le matin avec le seul désir de nuire et que si quelqu’un exprime quelque chose, c’est qu’il le pense sincèrement (peut-être sur la base d’informations inexactes mais c’est une autre histoire). Du coup, on peut très bien répondre par un « oui et » plutôt que « non mais ».

Par ailleurs, laisser braire ou laisser pisser pour citer Torquemada, je pense que ça dépend de l’accusation formulée. Et puis, on ne sait pas toujours si on affaire à quelqu’un qui a décrété que sa perception est la seule valable (auquel cas, faut effectivement pas perdre son temps), quelqu’un qui dit quelque chose sur la base d’informations fausses ou mal comprises, quelqu’un qui préférera s’enfoncer dans la mauvaise foi pour ne surtout pas changer d’avis, quelqu’un disposé à vraiment dialoguer, etc…

Enfin, il ne faut pas oublier la possibilité qu’une critique ou un reproche soit justifié. Dans ce cas, un petit « oups, sorry » n’est pas bien méchant.

(1) : Bon, j’avoue que parfois, laisser la parole au cro-magnon, c’est comme release the kraken, dès fois c’est nécessaire et ça peut même faire du bien ^^

2 « J'aime »