- Disons n’importe quoi, n’importe comment, et faisons-en un article.
- Mais tu crains pas de prendre tes lecteurs pour des cons et toi de passer pour un connard ?
- Mais non ! De toute manière, faire le connard, c’est tendance, ça vend bien. C’est donc bien UN BILLET D’HUMEUR. Pas un article provok avec développement ; la pensée d’un des rédacteurs du mag. validée donc par le mag, puisque dans ses pages.
Je ne sais pas quelle est ma réaction, en fait :
d’un côté, je suis passablement remontée qu’un mag se soit permis de publier pareille… bouse ?
et, en même temps, je me dis qu’il est temps que « ça pète ».
Cela fait des mois que ces propos réac/d’extrême-droite infestent les RS rôlistes et, à chaque fois, on les met sous le tapis au prétexte que ce sont des minorités, des petits groupes non représentatifs…
« Il ne faut pas se fâcher », « on est là pour jouer », « faut pas faire de politique »…
La tolérance à l’extrême-droite est un positionnement politique et il est temps d’en parler.
Le JdR est un domaine de la Culture et il n’y a rien d’apolitique en matière de culture.
Je ne peux qu’approuver…
Finalement, je suis revenue sur cette affaire dans un billet posté ce soir (et qui ne parle pas que de ça) : Où je parle des Imaginales, mais aussi de JdR Mag et d’autres trucs – La Tribune des Vagabonds du Rêve
(Tiens, j’y parle même de la naissance de la FFJdR, le teasing de ouf )
Je découvre ce mag que je ne connaissais pas avant. Je ne sais pas si tous les contenus proposés par celui ci sont du même niveau ?
Moi ces propos ne me dérangent pas. Je trouve au contraire très opportuniste la manière dont certains vont en profiter pour se faire de la pub en ayant l’air offusqué. ce Billet d’humeur est non seulement ce qu’il est 'un billet d’humeur" mais en plus il décrit une situation réelle en convention (contrairement a beaucoup qu’on voit peu en festival pour cause de travail, j’en fait pas mal )
Non le magazine est bon. La, ya un peu de surfage sur la vague de la part des gens qui s’offusquent, mais c’est tout.
Non. Le magazine n’a pas de réelle ligne éditoriale, mais ça reste un mag de JDR… plus ou moins bon (pour moi, plutôt moins pour d’autre plutôt plus). C’est de temps en temps, qu’il y a des contenus discutables ou un peu problématiques, souvent donnant l’impression que les gars dérapent sans gaffer. Si j’ai réagi cette fois, c’est que ça commençait à en faire trop, et que là, ça me lourdait vraiment.
Globalement, y’a régulièrement des posts discutables dans cette rubrique qui fait un peu « tribune façon réseaux sociaux » écrits par des sachants qui savent rien mais qui diront tout quand même.
Mais le magazine est en lui même très bon. Ce sont deux pages que j’ignore quand je le lis.
Et des gens qui s’offusquent surtout de gens qui s’offusquent plutôt à raison
Quelqu’un m‘explique le rapport entre les immaginales et la FFJDR svp? ET surtout j’aimerais comprendre qui devrait nommer la direction? Ce qui me permettrais de comprendre si on a arnaqué quelqu’un, si la direction appartiens a la ville ou a des privés, ou encore pourquoi on n’arrête pas de me parler de cette affaire quand je lis Dragon Magazine, ou FB, ou des blog? D’avance merci (Et oui j’ai lu l’article mais ca ne répond que peu)
Bon, j’avoue que j’ai pas mal hésité à répondre car je ne souhaite pas que cette discussion parte en trollage (ce qui est déjà le cas quand je lis « pub » ou « opportuniste »), mais ce fil est public et peut-être que des gens se posent réellement ces questions.
Quel rapport entre la FFJdR et les Imaginales ?
Bon, déjà, ce forum ne parle pas que de la FFJdR en tant que telle, mais de tout ce qui concerne le JdR et, en tant que festival jusqu’à présent majeur dans le paysage de l’imaginaire en France, les Imaginales font partie des sujets qui nous concernent collectivement.
A chaque fois qu’un event (ou un media ou un support quelconque) disparait pour de mauvaises raisons, cela nous impacte tou·tes car tous ces supports sont nécessaires à la création et aux échanges.
Les Imaginales appartiennent à la mairie.
Donc, oui, elle était libre de se débarrasser de sa directrice artistique.
Sauf que… ce n’est pas parce que tu peux virer quelqu’un que tu dois le faire de manière inappropriée/indélicate.
Si la mairie était commanditaire, ce qui a fait la renommée et la qualité de l’event était les compétences de Stéphanie et son carnet d’adresses.
Disons que tu es proprio d’une entreprise qui vend des meubles en bois et que tes clients viennent parce que ton employé-ébéniste est super doué. Tu peux le virer, mais, dans ce cas, tu perds ce qui donnait son sens à ton entreprise. C’est un choix qui a des conséquences.
Non seulement la mairie a viré la personne en charge sans se montrer reconnaissante, mais, en plus, elle l’a virée pour des raisons très « parlantes » : elle a souhaité faire taire la parole des personnes qui dénonçaient le sexisme (mais pas que) dans le milieu.
Donc t’as viré ton ébéniste qui faisait la renommée de ta boîte parce qu’il t’a demandé d’arrêter d’agresser sexuellement ta secrétaire.
J’ai référencé quelques réactions autour de l’affaire : Autour des Imaginales, quelques paroles d’auteurices et acteurices de l’imaginaire – La Tribune des Vagabonds du Rêve
Bref, la mairie fait ce qu’elle veut et on a le droit de dire qu’elle fait de la merde et, si l’on est concerné par l’imaginaire, c’est une affaire importante.
On a aussi le droit de n’en avoir rien à faire. Mais, dans ce cas, il suffit de ne pas venir lire/commenter les discussions qui en parlent.
Maintenant, pour celles et ceux qui auraient des doutes sur l’importance de l’affaire, je vous laisse regarder les noms des gens qui se sont exprimés (dans le lien que j’ai donné).
Si quelqu’un veut poursuivre la conversation sur ce qu’apportent les festivals ou les médias ou ce genre de choses, ce sera volontiers. Mais, par contre, si je vois des provoc ou de la mauvaise foi, je passerai mon tour.
– C’est pas super engageant comme intro.
– Tout à fait. Quand on voit le débarquement de trolls qu’il y a eu sur la publi de JdR Mag, par exemple, on est obligé de se positionner de façon préventive.
C’est quand même un peu bizarre de déclarer dans un article, je cite :
Comme je ne lis pas ce magazine – en fait, je ne lisais que 3 magazines de JDR, qui ont disparus : le Di6dent et les « so 20ème siècle » Casus Belli et Jeux et Stratégie – je ne vais pas pouvoir vous donner d’avis plus avant sur son fond et son contenu.
Et ensuite :
mais ça reste un mag de JDR… plus ou moins bon (pour moi, plutôt moins pour d’autre plutôt plus).