Peut être que le soucis ne vient pas forcément de la carte X et de son utilité ou non, mais du comportement des plus extrêmes de ses défenseurs…
Si effectivement il existe comme dans tout groupe social une frange de personnes, plus ou moins réac, dont les opinions sur les nord-africains et les homos (enfin tout le panel LGBTQR+) n’est pas des plus glorieux (pour rester poli) d’autres exprimant juste un désintérêt profond pour ces outils se sont tellement fair houspiller voir traquer sur les groupes FB qu’il associent maintenant ces outils aux comportements outranciers de certains qui ne font que desservir une cause qu’ils prétendent brandir en étendard.
Ça plus un effet de meute, et le confort de l’anonymat relatif que procure internet et on se retrouve avec des factions qui se sautent à la gorge à l’évocation de certains mots clefs
La carte X : je ne la pratique pas, je préfère discuter avec mes joueurs en amont des thématiques à éviter pour éviter de briser le rythme narratif et non je ne ferai pas du Kabbale à de parfaits inconnus.
J’ajuste aussi ma maitrise en fonction de mon public sur le ton, les descriptions ainsi que les médias utilisés (bandes son, images, photos … Etc.)
En ce qui concerne la défiance vis a vis des témoignages…
On a là le cas typique de limitation imposé par une communication indirecte.
J’ai pu prendre connaissance de deux témoignages de comportement lourdingue en 30 ans de pratiques dont je suis sur de la véracité car j’en connais personnellement les autrices.
Ensuite quand on rentre dans le cycle de noms d’oiseaux de parts et d’autre des écrans sur la véracité ou nom de ces multiples témoignages qui semblent transformer la moindre convention en repaire de repris de justices dangereux, il faut admettre le doute chez l’autre et étayer son propos pour le dissiper. Se draper dans la posture de l’offensé ne résoudra rien
L’insulter, le traiter de Mascu/réac est le meilleur moyen de s’aliéner un public neutre voir compréhensif.
Oui il y a sûrement des tordus lubriques dans notre milieu mais oui cela concerne une infime minorité de brebis galeuses et non aucun femme ne mérite de subir leur attention particulière.
Je ne statue pas sur le GN qui semble avoir des problématiques plus profondes
Petit point aussi sur l’âge et les guerres de clochers.
On à quelques panel représentatifs :
Ils ont connu la boîte rouge, voir la boîte blanche
Pas mal de bagages et d’expérience derrière eux.
Des façons de maîtriser qui varient énormément. Certains semblent figés dans le temps, d’autres adoptent avec avidité toutes les nouvelles façons de maîtriser.
Certains sont à fond sur les réseaux, d’autres s’en tiennent éloignés comme d’une fosse à purin à ciel ouvert.
Dans cette population on retrouve une majorité de personnes non intéressées par les systèmes de sécurité émotionnelles et qui vont déclencher l’ire des plus vindicatifs de ses défenseurs. On aura une sorte d’inversion de la charge et les « opprimés » deviennent les oppresseurs en chargeant un population de joueur qui ne demande qu’à jouer en paix loin du tumulte de l’Internet
- On a ensuite les adeptes de théories forgiennes qui se sont plus ou moins bien appropriés ces dernières.
Comme toutes sciences on peut en tirer le meilleur comme le pire. J’y ai vu à titre personnel une mise à plat de concepts que j’entrevoyais sans savoir les nommer, d’autre y ont vu un dogme, une forme de mantra et - malheureusement - une forme d’élitisme associé, alors que ce n’est pas le but premier de ces théories.
- Et il y a enfin les cercles intellectuels rôlistes…
On y entend tout et son contraire, on y théorise des concepts plus ou moins abscons mais on peut toujours en tirer quelque chose.
À titre personnel j’écoute certains des podcasts de La Cellule et des Voix d’Altaride et j’y apprends pas mal. Ça me fait mal à mes. vieux neurones mais c’est agréable de voir qu’on peut théoriser à ce point sur des concepts rôlistes.
- Mais ces groupes ont aussi leurs poissons pilotes et c’est souvent là que commencent les ennuis… En général il y a toujours un ou deux tocards en mal de célébrité qui gravitent dans ces fameux groupes, attirés par le « fame » qu’ils dégagent et il se sentent ensuite investi d’une mission sacré… et commence à aller s’en prendre à de parfaits inconnus, sur le net - car le poisson pilote est lâche - et cherche à provoquer les effets de meute dont j’ai déjà parler
Pour résumer :
On est tous des joueurs mus par une même passion rôliste. Pas de Boomer ou de Millenial
Il existe de multiples façons de jouer au jeu de rôle. Pour autant que je sache elles sont toutes bonnes du moment que c’est fait dans le respect des participants.
Les théories forgiennes c’est bien, c’est même un classique mais ça ne doit pas.devenir une sorte de dogme à vouloir imposer : un rôliste vous dite qu’il s’en bat la coquille, pas la.peine d’insister.
Les systèmes de protection émotionnels : vous voulez les utiliser ? Faites le ! Une personne n’est pas intéressée ? Pas la peine de lui rentrer dans le lard en le traitant de Boomer, réac et j’en passe. Avec ce genre de comportement VOUS devenez l’agresseur, le sale type, l’oppresseur, le déclencheur d’émeute. C’est pas compliqué à comprendre… Et puis c’est pas très Safe comme comportement.
On parle de jeu de rôle, de vivre en société, de loisir, de ludisme. On veut passer un bon moment autour d’une table à pousser des dés et rêver d’un autre monde moins gris,. plus coloré ou au contraire plus sombre dont nous serions le héro, la victime, le témoins.
Mon dernier conseil : jouez, découvrez, partagez c’est le côté merveilleux de ce loisir qui permet de développer l’imaginaire, de se cultiver (combien d’entre nous on appris l’anglais grâce aux JDR ou appris sur les mythologies du monde grâce à ces jeux)
Ne donnez pas d’importance aux réseaux sociaux, lieu de brûlot et de luttes idéologiques stériles sans rapport avec notre loisir, concentrez vous sur vos jeux, vos passions et faites vous un réseau de connaissances qui deviendront vos amis
Partagez vos pratiques, apprenez de vos pairs et appropriez vous les méthodologies qui vous semblent compatibles avec votre façons de jouer.
Encore une fois aucune pratique n’est supérieure à une autre.: Je ne maîtrise pas de jeu sans MJ (et pour cause) mais j’ai pu participer à une très belle session sur la thématique du voyage et j’en garde un excellent souvenir.
Le facilitateur nous a proposé des outils de sécurité émotionnelles : j’ai gardé mon avis pour moi et j’ai ensuite profité d’une très belle soirée en bonne compagnie, ce que doit être toute partie de jeu de rôle
Une bonne soirée ludique à tous.