X-card, j'étais contre

Une initiative que je trouve très intéressante : Léviathan Éditions développe une carte X spécifique au Jeu de Rôle « La Dernière Apocalypse ».

Un lien internet sera plus parlant (La dernière apocalypse (Léviathan Éditions) • Game On Table Top)

Je trouve cette initiative très intéressante dans le sens où chaque Jeu de rôle pourrait avoir sa propre carte X (avec un visuel approprié, un style particulier…). De même que chaque Jeu de Rôle possède un écran adapté aux règles et à l’ambiance, il serait intéressant que la carte X, en tant qu’objet, entre dans la boite à outils normale du ou de la MJ. Cela m’apparait comme une manière des plus élégantes pour normaliser l’idée de « Sécurité Émotionnelle » autour des tables de Jeu de Rôle (sans pour autant l’imposer à qui que ce soit). :wink:

J’en remets une couche mais c’est quand même curieux de rechercher mille et une façon de protéger la « sécurité émotionnelle » des membres d’une tablée…

Bon déjà on part de théories perchées (les théories forgiennes, la carte X) bien loin du simple plaisir ludique de se retrouver entre potes ou gens de bonnes compagnie pour passer un bon moment, jeter des dès et oublier ce bas monde pourri un moment.

Ensuite c’est quand même beaucoup d’énergie dépensée pour défendre un truc qui ne sert quasiment jamais et qui de toute façon ne sera pas utilisé ou utile par son cœur de cible les tocards qu’on peut croiser en partie et qui nous pourrissent le plaisir du jeu

Qu’un jeu édité soit encadré avec un avertissement de départ s’il traite de thèmes matures (sexe, sang, drogue et Rock’n’Roll) oui c’est normal et même nécessaire.

Que des tips, trucs et astuces soient donnés aux MJ (,ou aux facilitateurs pour les « jeux sans MJ » aussi : on a tous débuté et c’est toujours les bons conseils (sous forme de livre ou informels dans l’ouvrage de JDR lui même : je repense, ému, aux conseil dans MEGA quand j’étais au Lycée)

Mais partir du principe systématique d’un sur-besoin de protection contre une éventuelle atteinte à de potentiels traumatismes…

Bref on est vraiment dans la phrase de Moriarty dans la ligue des Gentlemen Extraordinaires : « Nous avons créé des ombres qui ont fini par bouger d’une vie propre »

Par contre j’exclue de mon raisonnement le GN qui semble avoir un côté vraiment sombre avec pas mal de cas de harcèlement sexuel ou moral même si je n’ai jamais ou vérifier aucune histoire… On est loin du simple amusement qui me faisait dormir dans une canadienne vêture d’une côte de mailles et d’une fourrure Ikea ^^) Il semble que cette activité ait bien besoin d’être plus encadré depuis.

Sue ce bon jeu a tous, avec ou sans carte :wink:

Ah MEGA !.. Mes tout premiers pas dans le Jeu de Rôle en 1984. On était loin de toutes ces considérations de sécurité émotionnelle. On jouait entre nous, entre potes (quasiment tous des mecs). On se connaissait tous super bien. On avait des souvenirs d’aventures rien qu’à nous. On était une famille.

A cette époque, pas d’internet, ni de jeu en distanciel, seulement quelques revues (Casus Belli, Dragon Radieux, Jeux&Stratégies…) comme fenêtres ouvertes sur le monde extérieur. On était tellement peu nombreux à jouer au Jeu de Rôle que quand on rencontrait un autre « Rôliste » (le terme n’existait même pas, à l’époque), c’était magique !.. On discutait de nos aventures : les pires fumbles, les réussites critiques, les situations pourries qu’on avait rencontrées et comment on s’en était sorti… Et quand un petit nouveau arrivait, on le dorlotait. On était aux petits soins (pour le convertir et en faire le MJ d’un jeu qu’on n’avait pas encore). Certes, quelquefois, on a eu des situations merdiques autour de certaines tables de jeu, des coups de gueule entre joueurs, voire un début d’empoignade… mais rien d’insurmontable.

Aujourd’hui, les choses ont bien changés. Les Rôlistes sont de plus en plus nombreux (et nombreuses). On peut jouer avec des gens qu’on ne connait absolument pas et qui vivent à l’autre bout du monde. On développe même des jeux pour les enfants. Le Jeu de Rôle se démocratise fortement et l’on prend de plus en plus conscience de son extraordinaire puissance évocatoire. Il arrive alors que certaines personnes se retrouvent en souffrance autour de tables de Jeu de Rôle (les susnommés « Tocards »). Et cela, visiblement, a du se produire assez souvent pour qu’on finisse par en entendre parler. Pour nous autres, vieux briscards du JdR : deux attitudes possibles. La première pourrait se résumer par « barrez-vous bande de tocards qui nous pourrissez le plaisir du jeu ». Je suis plutôt partisan de la seconde solution : développer de nouvelles façons de jouer qui puissent convenir à ces nouveaux Rôlistes. Le monde Rôliste arrive à maturité. Il s’équipe pour accueillir toujours plus de participants. Ce n’est plus une niche réservée à un petit nombre d’initiés. Il faut accepter ce fait et aller de l’avant. Cela dit, ça ne m’empêchera pas de jouer comme j’ai toujours joué et visiblement ça convient à tout le monde.

Alors mettre en place des outils pour que ces nouveaux rôlistes évitent certaines tables, c’est bien. Mais il arrive que les traumatismes viennent se loger dans l’inconscient même de chacun. Il se peut que des personnes se surprennent à fondre en larmes dans des situations de jeu en apparence non problématiques (issues de « notre bas monde pourri »). C’est là où un outil comme la Carte X peut être utile.

Le fait que la Carte X existe en tant qu’outil permet d’avoir le choix de l’utiliser ou de s’en passer. Il n’y a aucune obligation. C’est le ou la MJ qui décide, qui organise SA table de jeu. C’est SA responsabilité. Personnellement, je ne l’ai jamais utilisée. Cela dit, si ça peut rassurer quelqu’un autour de la table, je mettrai l’outil en place (à sa demande), tout en sachant que personne n’aura à l’utiliser. Si cela devait arriver à ma table de jeu, on formera une croix avec les bras devant soi ou au dessus de sa tête. Ce sera suffisant pour que je comprenne. Pas besoin d’un Gros X trônant au centre de la table de jeu.

Bien entendu, il pourrait arriver qu’un gros naze se mette en tête de pourrir la partie en invoquant la carte X toutes les cinq minutes (comme ça, pour rigoler). Que faire contre cela ?.. Supprimer la Carte X ?.. Ce serait bien dérisoire. Je connais tellement de moyens de pourrir une partie de Jeu de rôle sans avoir recours à la carte X. La seule solution efficace à ma connaissance, c’est se doter d’un « Détecteur à Gros Naze ». :wink:

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Merci pour cette réponse argumentée, pleine de tact et étayée.

Ça fait plaisir autant de maturité, ça change des rezossossio, générateurs a ciel ouvert de purin virtuel qui rend tout échange construit inaudible.

Une belle soirée à toi :slight_smile:

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C’est quand même curieux, ça fait des années que les personnes qui promeuvent les outils de sécurité émotionnels expriment plus ou moins les mêmes idées que YahorL, avec peut-etre pas le même vocabulaire ou les mêmes exemples, mais il a fallu son intervention pour que tu comprennes enfin ?

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Ce n’est pas qu’une question de « potentiels traumatismes », mais d’éviter de générer des situations malaisantes à la table de façon imprévue.

Ces situations où, au lieu que tout le monde se soit amusé, on fini la partie en se faisant la gueule. Elles arrivent plus souvent que ce qu’on ne pense en fait et généralement, elle viennent pas d’une volonté de blesser ou faire chier une personne ou l’ensemble de la table, mais juste de pas avoir tiqué qu’il fallait stopper avant. Ça arrive d’autant avec des jeux sur des thèmes plus adultes ou qui apportent beaucoup de libertés de création « spontanée ».

Concrètement, là, je suis sur une campagne à Dune : Aventures dans l’Impérium où les PJ appartiennent à une maison mineure vassale des Harkonen et où ils n’hésitent pas à aller dans le trash parfois. J’ai passé un peu de temps pour dire à tout le monde comment on gère le « ça va trop loin » (d’ailleurs prévu dans les règles, il y a 2 pages à ce sujet). Et finalement, c’est comme une ceinture de sécurité, si ça sert pas, ben… tant mieux… mais si jamais ça devait servir, c’est mieux que ce soit là.

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Wopopop ! @Quinn_Jolinar et @Torquemada, on évite les « gentillesses » et autres provocations, svp. C’est okay d’avoir des visions différentes, ça l’est moins de se chercher des poux.

Le mieux est de prendre de la hauteur, merci !

Remerciements anticipés pour votre intelligence sociale <3

Si besoin, je suis dispo en MP…

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C’est curieux… Je dis ça sans aménité mais je ne sais pas comment vous faites pour vous retrouver dans de telles situations.

J’ai plusieurs niveaux de tablées de enfants/ados, adulte tout public et mature en fonction des thématiques de jeu.

Du coup quand tu dis que tes joueurs vont dans le trash et que c’est malaisant (si je comprends bien) déjà comment peut on dériver ainsi, à part avoir une table pleine de Harkonen ? Le côté Hellraiser c’est pas trop Dune … Ensuite c’est quand même toi le MJ donc même si tu laisse une grande latitude à tes joueurs comment ça peut déraper en Wrong Turn feat Dune ? Tu n’as pas.besoin d’outils pour lettre le hola à une situation de jeu ubuesque… Si ?

Non, tu caricature. Quant à Dune, c’est pas non plus l’univers aseptisé de StarWars… Les joueurs ont créé une maison vassale des harkonen qui sont dans une vieille vendetta avec leurs cousins. Un joueur a créé un Mentat Tordu maître-espion, une joueuse une Bene-Guesserit qui porte une vieille vengeance vis à vis d’un Harkonen. La table à collectivement choisi de créer une sorte de maison mafieuse qui ne s’arrête devant rien pour arriver à leurs fins, même si ça demande d’aller trop loin.

Le fait de se dire qu’il existe un outil (comme une ceinture de sécurité) qui permet en cours de jeu de montrer que cette scène, là, elle va trop loin, c’est pas saugrenu. Ça n’a pas encore été utilisé, mais je pense que dans une session, on pourrait se retrouver avec une scène de torture d’un PNJ par le mentat ou une vengeance très sanglante par la BG par exemple. Alors, est-ce qu’il faut bannir l’idée avant ? laisser se jouer cette scène ? Ben voilà, si ça arrive, un pouce vers le haut, ok, on continue, un pouce vers le bas, hop, on boucle et on passe à la suite.

C’est à mon sens, mieux que planter une campagne parce qu’un joueur a pensé (peut être à tort, ou parce que personne n’a pensé à évoquer le truc avant) que décrire une scène de torture parce qu’il joue un PJ très sombre était ok.

Bref, quand on joue à un jeu mature (récemment utilisé sur du Friponnes RPG, MonsterHearts…) ça peut avoir son utilité.

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Désolé je ne voulais pas être irrespectueux…

L’échange est super intéressant mais on se heurte aux limites des échanges écrits sur un forum, sans le feedback de l’autre et la possibilité de répondre du tac au tac avec demande de précision et autres mises en contexte qui éviterait certains écueils…

Franchement ce sujet vaudrait une vrai table ronde avec divers participants désireux d’échanger de façon constructive (et non pas pour beugler leur haine de l’autre sur un ton ou un autre) quitte à ce que les échanges soient vifs, mais pas irrespectueux.

Organiser ça sous forme de podcast ou de TV Rôliste : voir qui serait désireux de mettre sa voix et/ou son image pour débattre d’un sujet clivant et pourtant bien présent dans notre beau loisir.

(Fautes et contresens corrigées)

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Désolé pour l’interprétation, moi non plus je ne souhaitais pas être irrespectueux. Je ne te faisais pas cette remarque avec mépris ou antipathie, je voulais juste te signaler que tu utilisais un raccourci très rapide en fait. Après, la présentation de mon côté de ce qu’on joue en ce moment sur la campagne de Dune était aussi très brève.

Je vais être honnête, à la première partie, je ne pensais pas mettre en place une carte X ou un outil de sécurité émotionnelle pour ma campagne à Dune. Je n’avais pas intuitivement classé ce qu’on allait faire dans du jdr « mature ». Dès la création des perso et de la maison ça a été marqué, je pensais que la table allait se diriger vers une maison plus à l’image des Atréïdes et pas dans des mafieux qui produisent du vin.

Par contre, le fait d’avoir annoncer la couleur à un moment à la table sur l’utilisation d’un outil de sécurité émotionnelle a permis de débrider le thème mature aussi. C’est un peu le signal aussi pour dire que c’est ok, mais avec une limite « plus souple » que de tenter (vainement parfois) de fixer ces limites avant (les lignes et les voiles par exemple). Et c’est sur ce principe là que, pour moi, c’est devenu un outil indispensable pour certains jeux (et certaines tables).

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Ou est le sujet clivant de la carte X, hormis dans les fantasmes d’oppression sociale de 25 gugusses désœuvrés ? Ou est le problème, hormis dans leur tête ? Des tables rondes ?.. C’est pas comme s’il y en avait pas déjà eu des tas sur le sujet, faut sortir de sa caverne, hein… Oui, je m’énerve, et là, je reste polie - et je ne vais plus suivre ce sujet.

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Je ne pense pas que ce soit un sujet clivant justement, un podcast ou une vidéo de débat aux « échanges vifs » et aux « réponses tac au tac » (donc, souvent aussi peu méditées que sur un réseau social classique) n’apporte rien de plus.

Concernant les échanges sur un forum dédié JDR, il y a une différence avec un « réseau social » où on y trouve tout et n’importe quelle opinion sur d’autres sujets annexes, poussant aux procès d’intentions ou aux déductions fausses.

Bref, « être contre » reste une opinion infondée… on parle d’un outil en plus qui n’est imposé à personne, permettant notamment à certaines tables de jouer sur des jeux matures en toute sécurité. Que les jeux commencent aussi à prendre en compte cette question, ce n’est pas neuf non plus. La façon dont c’est traité est juste plus formelle et pas simplement intégrée aux conseils au MJ (d’ailleurs, le marqueur, on ne considère plus non plus que c’est la tâche exclusive du MJ).

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Well, je rappelle que le forum est un espace de dialogue, pas une tribune où on habille autrui pour l’hiver.

PS : Mon intervention ne concerne que la forme - tout bords confondus - et pas le fond.

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Alors … Imposé à personne ben si de facto.

Quand des personnes comme moi expriment des doutes quand à l’utilisation de ces fameux outils « qui ne servent presque jamais » on a toujours une brigade qui nous tombe dessus.

Ça peut prendre plusieurs formes : des échanges constructifs comme ici (a de rares exceptions) ou des débordements et autres procès d’intention.

Alors loin de « me faire fermer ma gueule » ces derniers ne font que me conforter dans mon opinion qu’il y a une certaine dichotimie entre des idées affichées et un comportement in situ.

J’en parle de temps en temps avec Dragan ou Matthieu B qui son plutôt pour ce genre d’outils et si nous ne sommes pas toujours d’accord sur le côté utile ou non de ces fameux outils, quelque soit la forme qu’ils prennent, on est toujours d’accord sur la préservation du plaisir du jeu.

Donc si un débat permettrait d’aller au fond des choses : si ça se trouve on le ferait même revoir certaines de mes positions avec des arguments convaincants.

Amicalement.

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Je reste pas très convaincu de l’apport d’un débat oral « de plus » sur le sujet. A part continuer à échanger les mêmes arguments et réaffirmer les mêmes caricatures, tels qu’ils ont déjà été exposé ici même, je ne voie pas ce que ça peut apporter de plus ou de neuf.

En gros, pour résumer, un outil de sécurité émotionnelle (attention quand tu utilise « fameux outils », ça connote directement ton propos) que je qualifierais de « souple » parce qu’il va fonctionner en réaction pendant la partie (gestes, cartes X) :

  • permet d’anticiper des situations qui peuvent provoquer un malaise à la table lorsque le sujet concerne des thématiques matures (violence, sexualité, sentiments, discours politiques…) sans pour autant devoir les exclure
  • permet de s’assurer que tous les participants sont conscients à la table que le jeu va évoquer des thématiques matures, et que donc, chacun va être autoriser à « jouer avec » avec la possibilité de fixer une limite

Pis bon, honnêtement quand « l’expression de doutes » (pas de toi, mais d’autres personnes), pour résumer c’est « parce que les chatoyants parlent de viols quand ils jouent à My Little Poney », c’est difficile aussi d’échanger des arguments sereinement.

La porte pour une suite à ces échanges n’est pas fermée, n’hésite pas si tu souhaites des précisions.

Amicalement,

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Aucun souci Laurent je sais que certaine personnes sont très rêches voir insultantes dans leurs propos et je ne partage pas cette façon de faire.

Après en tout honnêteté les plus volubiles représentent quoi ? 4/5 gugusses ? Le même nombre que ceux qui souhaitent en faire une « norme étatique »

J’admets volontier que certains ne se sentent à l’aise qu’avec ce genre de béquille ludique mais je préfère un travail en amont sur mes joueurs, un tri sur les thématiques en fonction de mon public et une franche explication si jamais une situation … de jeu dérapait sachant que je banni l’anti-jeu, je déteste les PK (sauf encadré avec accord des partis) et mon but est que tout LE MONDE passe un bon moment, MJ patriarcal compris :wink:

Bref, chacun joue bien comme il veut et maîtrise comme il le souhaite mais ce genre d’artifice tel que présenté n’aura jamais sa place dans mes parties (mais toi tu maîtrises bien comme tu l’entends, attention)

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On suit dans tous les cas les mêmes objectifs à la table :wink:

J’ai longtemps géré sur la même technique que toi, à savoir déterminer avant de jouer la partie/campagne des limites, déjà uniquement de mon point de vue (parce que je connaissais bien mes joueurs de l’époque), puis en faisant participer la table à la définition de ces critères (le principe finalement des lignes et des voiles évoqué un peu plus haut).

Ces techniques marchent bien dans des jeux avec peu de libertés créatrices pour les joueurs. Dès qu’ils ont des possibilités, que ce soit par des moyens de création de scènes (avec les cartes de Friponnes RPG, avec les points d’histoire de Doctor Who…), de création d’éléments (Dune, la maison, des personnages secondaires interprétables ou juste des suivants… décision de l’intrigue en place avec les rivaux), voire même du Setting complet (Monsterhearts), ça devient compliqué, et surtout limitant. La carte X permet de contrebalancer cette limite.

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Dans quasiment toutes tes réponses et prises de position sur le sujet, tu sembles oublier une dimension importante dans laquelle les outils de sécurité émotionnelle peuvent avoir toute la légitimité : quand on a pas le temps / l’occasion / l’opportunité de mettre en place ce que tu appelles ton « travail en amont ».

Typiquement, en convention, ou en partie d’initiation, déjà que le temps de jeu peut être plutôt court, si en plus il faut se livrer à une « psychanalyse de groupe » (je grossis le trait volontairement) pour espérer avoir fait le tri de tout ce qui peut poser problème à un moment ou un autre, on ne s’en sort pas.

Malheureusement, à mon humble avis, tu te focalises beaucoup trop sur ta manière de jouer, tes habitudes et le profil des personnes avec qui tu joues et as joué et pas assez sur l’immense variété des personnes qui constituent le peuple rôliste à ce jour, sans parler des multiples configurations de jeux possible qui ne sont pas juste venez chez moi et je vous maîtrises un Donj’ entre potes qui se connaissent relativement bien.

Que tu n’en ressentes pas le besoin à tes tables c’est une chose, que tu partes de ce postulat pour décréter que ces outils ne sont pas utiles, il y a un fossé, que tu franchis régulièrement.

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Alors cette fois je vais prendre la peine de répondre car, pour une fois, on est pas dans une tirade perchée et une attaque contre ma personne… enfin mon moi virtuel.

Déja je joue aussi en club, en plus de mon cercle proche, et je fais de l’initiation… et curieusement je n’ai encore choqué personne…

Mais bon ce doit être des coups de chance répétés… surement., à moins que ma façon de faire ne soit pas si à côté de la plaque.

Je ne psychanalyse personne (je n’ai pas les diplômes pour et je n’ai pas cette prétention, pas plus que je me targue d’être scientifique ou un artiste comme tous ces profils fantaisistes qui parsèment le net)

Par contre, après quelques années d’expérience (oserais-je parler de bon sens ?) j’adapte ma maitrise à mon publique : Pas besoin d’un bout de carton barré d’un X pour ça.

Quand je fais du JDR à des enfants/ados j’évite la drogue, le sexe et les scènes de torture (soyons fous et les descriptions sanguinolentes, on sait jamais avec de jeunes enfants) et quand je suis dans l’initiationj’évite les thématiques extrèmes, un peu comme quand tu évites de parler politique ou cul avec de parfaits inconnus (encore une idée novatrice je sais…)

Ensuite oui je saute par dessus les fossés quand ils sont remplis de clichés tout fait et d’idées creuses.

Bon je sais que tu voudras ABSOLUMENT avoir le dernier mot, laissé ton empreinte, clouer mon cercueil virtuel sur ce fil car vous êtes bloqués dans une logique jusqu’au boutiste plutot triste… ce sera donc ma seule et unique réponse à ton égard.

Bon jeu et bonne soirée à toi :slight_smile:

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